La France a détecté 277 cas de variole du singe, ont annoncé mardi les autorités sanitaires, dont le premier cas dans le pays d’une femme ayant contracté le virus.
Le nombre de cas a fortement augmenté depuis le dernier chiffre officiel de 183 cas cinq jours plus tôt. Mais il n’y a eu aucun décès en France attribué à la variole du singe.
Les premiers symptômes normaux de la variole du singe sont une forte fièvre, des ganglions lymphatiques enflés et une éruption cutanée vésiculeuse semblable à celle de la varicelle.
Jusqu’à récemment, cette maladie virale était généralement confinée à l’Afrique occidentale et centrale, mais elle est désormais présente sur plusieurs continents, notamment en Europe.
Parmi les derniers cas enregistrés en France, « un premier cas féminin a été confirmé, dont le mode de transmission est en cours d’investigation, et tous les autres sont des hommes », a indiqué l’agence nationale de santé publique française dans un communiqué.
Jusqu’à présent, la récente épidémie de monkeypox, qui touche actuellement une quarantaine de pays, a principalement touché des hommes ayant eu des relations sexuelles homosexuelles.
L’Organisation mondiale de la santé doit tenir une réunion d’urgence jeudi pour déterminer s’il convient de classer l’épidémie mondiale de variole du singe comme une urgence de santé publique de portée internationale.
Le virus disparaît généralement au bout de deux ou trois semaines.
La plupart des cas identifiés en France ont été découverts à Paris et dans sa banlieue, mais des foyers de moindre importance ont été observés dans plusieurs régions du pays, notamment en Normandie au nord et sur la Côte d’Azur au sud.
Le premier cas de monkeypox en France a été découvert le 20 mai, le même jour où le virus a été détecté en Allemagne voisine.
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